Portrait

Morag Park, Ph. D. : 30 ans à faire progresser la recherche sur le cancer du sein et à donner de l’espoir

Le financement de la Société canadienne du cancer aura permis à Morag Park, Ph. D., de faire de nouvelles découvertes sur le développement des cellules cancéreuses et d’améliorer les traitements contre le cancer pendant plus de 30 ans.

Headshot of Dr Morag Park.
Morag Park, Ph. D.

Trouver des occasions d'avoir un impact dans la recherche sur le cancer

À une époque où des technologies permettant aux chercheurs d’approfondir leurs connaissances sur la biologie du cancer étaient encore mises au point, Morag Park, Ph. D., cherchait à trouver les gènes qui transforment les cellules normales en cellules cancéreuses après avoir subi un dérèglement. Elle a fini par découvrir un gène en particulier, qui joue un rôle déterminant dans la progression de divers cancers.

Les événements comme la Course à la vie CIBC ont rapidement fait du cancer du sein l’un des cancers les plus largement étudiés à ce jour. Mme Park a compris qu’elle pouvait tirer parti de ses connaissances pour se concentrer davantage sur le cancer du sein et aider les femmes de partout au Canada, ce qui lui tenait vraiment à cœur. « Comme je suis une femme, le cancer du sein est une maladie majeure qu’il me faut surveiller, affirme-t-elle. Nous sommes toutes à risque de développer un cancer du sein. »

Dr Park looking over the shoulder of a woman as they look at a computer screen.
Morag Park, Ph. D

L'espoir d'un avenir meilleur

Morag Park consacre désormais la majeure partie de ses recherches au cancer du sein triple négatif (CSTN), un cancer agressif et difficile à traiter. Grâce au soutien de la Société canadienne du cancer, son équipe espère être en mesure de percer les mystères qui entourent toujours ce type de cancer à l’aide de la modélisation 3D des tumeurs.

« Certains cancers du sein triple négatif sont très résistants aux traitements standards, et c’est cet aspect que nous tentons de mieux comprendre. Il n’existe pas de thérapies ciblées, et c’est l’un des types de cancer du sein offrant les perspectives les moins optimistes. Nous espérons comprendre pourquoi ces tumeurs ne répondent pas aux immunothérapies et autres traitements, et trouver de nouveaux traitements pour les femmes qui en sont atteintes. »

Ces nouveaux modèles 3D permettront aux chercheurs d’étudier et d’évaluer l’efficacité des médicaments dans des conditions qui simulent de près celles du corps humain. Grâce à cette méthode, ils espèrent mettre au point des immunothérapies qui mobiliseront le système immunitaire de façon plus précise afin qu’il cible ce cancer.

Dr Park talking with a man in a lab coat in a lab.
Morag Park, Ph. D.

Redonner à la communauté qui l’a soutenu

Morag Park est reconnaissante du soutien que lui a fourni la Société canadienne du cancer tout au long de sa carrière. Elle et son équipe participent toujours à la Course à la vie CIBC aux côtés des personnes atteintes de cancer du sein, dont la passion et la persévérance lui ont permis de poursuivre son travail.

« La SCC me subventionne depuis plus de 25 ans, ce qui a tout changé, confie-t-elle. Aujourd’hui, les gens composent avec le cancer de manières qui nous étaient inimaginables. On ne peut pas traiter tous les cancers de la même façon, car il ne s’agit pas d’une seule maladie. Nous le savons aujourd’hui, mais nous l’ignorions il y a 20 ans. »

Malgré les progrès accomplis, on prévoit qu’un total de 5500 personnes mourront du cancer du sein en 2022. En outre, le cancer du sein constitue toujours le quart des nouveaux cas de cancer chez les femmes. En faisant un don dans le cadre du Mois de la sensibilisation au cancer du sein, vous contribuerez à financer notre réseau d’aide national et de nouvelles initiatives de recherches, menées par des personnes comme la chercheuse Morag Park.