Initiative SCC/IC-IRSC en prévention primaire du cancer

Phase 1 : Subventions Action SCC-IRSC pour la validation de principe en prévention primaire du cancer

En partenariat avec:

Alberta Health
BC Cancer & BC Cancer Foundation
ActionCancer Manitoba
Société de recherche sur le cancer
Institut de la santé des Autochtones des IRSC
Société de leucémie et lymphome du Canada
Fondation du cancer du sein du Québec
Saskatchewan Health Research Foundation

Partenaires pour le lancement du programme

La Société canadienne du cancer (SCC), l’Institut du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada (IC-IRSC), l’Institut de la santé des Autochtones (ISA) des Instituts de recherche en santé du Canada et leurs partenaires se sont engagés à verser environ 5 millions de dollars sur un an pour financer conjointement jusqu’à 25 subventions de validation de principe axées sur des interventions en prévention primaire du cancer.

Veuillez consulter la section « Description des partenaires » ci-dessous pour plus d’information, y compris les domaines d’intérêts précis.

Échéancier

Statistic Block Statistic
Date limite d’inscription
23 juin 2021
Date limite pour le dépôt de la demande intégral
10 septembre 2021
Annonce des résultats:
Janvier 2022
Date prévue de début du financement
15 janvier 2022

Contexte

À l’heure actuelle, on prévoit que près de la moitié des Canadiens recevront un diagnostic de cancer au cours de leur vie, et environ un sur quatre en mourra. Toutefois, les facteurs de risque, les stratégies de prévention, le dépistage, le diagnostic, les traitements et la survie ne sont pas équitablement répartis entre les populations. Par exemple, une étude de 2017 portant sur 15 types de cancers, réalisée sur une période de neuf ans dans une cohorte de deux millions de personnes représentative de la population, a révélé que les membres des Premières Nations présentaient des taux de survie à cinq ans inférieurs à ceux des Canadiens non autochtones pour 14 des 15 types de cancers les plus courants qui ne pouvaient être attribués au revenu ou à la ruralité. On observe des inégalités similaires au cours des diverses phases du cancer, de la prévention aux soins palliatifs et de fin de vie, parmi les communautés telles que les immigrants et les réfugiés, les Noirs, les Asiatiques, les Sud-Asiatiques et les musulmans. L’étude de la prévention du cancer au Canada nécessite donc des stratégies ciblées et adaptées aux nombreux groupes distincts qui, ensemble, composent la population canadienne.

Bien que certains facteurs de risque de cancer ne puissent être contrôlés (p. ex., la génétique, l’âge), de nombreuses données suggèrent maintenant qu’environ quatre cas de cancer sur dix pourraient être évités en modifiant le mode de vie et en mettant en œuvre une politique publique favorable à la santé adaptée à des populations particulières pour réduire l’exposition à des facteurs de risque connus, tels que : l’usage du tabac commercial et l’exposition à la fumée secondaire, l’exposition aux UV, une alimentation malsaine, une activité physique insuffisante, un excès de poids, la consommation d’alcool, le stress et les troubles du sommeil. Parmi les autres facteurs de risque connus figurent l’exposition dans l’environnement et le milieu de travail, certaines hormones, les interactions entre les gènes et l’environnement, les agents infectieux, les perturbations métaboliques et les déterminants sociaux de la santé. Nombre de ces facteurs de risque n’étant pas propres au cancer, certaines des interventions destinées à réduire le risque de cancer auront probablement aussi une incidence sur la prévention d’autres maladies et états chroniques.

De plus en plus de recherches, dont la plupart exploitent des idées et des technologies provenant d’autres domaines et disciplines, promettent à présent de révolutionner notre capacité à prévenir le cancer. Parmi ces technologies, on trouve de nouvelles façons d’intégrer l’IA et l’expertise en ingénierie dans le développement de biocapteurs et d’ordinateurs corporels « nouvelle ère », des interventions qui manipulent l’action de facteurs de risque chimique, métabolique et épigénétique, des interventions visant des marqueurs de substitution et des affections prémalignes, ainsi que des vaccins contre le cancer. La confluence de ces outils et technologies de plus en plus sophistiqués permet l’émergence d’un nouveau paradigme dans notre capacité à stopper le cancer; elle offre l’occasion de tester certains de ces nouveaux concepts dans des contextes réels qui reconnaissent et combattent les disparités et les inégalités en matière de cancer que l’on retrouve entre les divers groupes composant la population canadienne, et à l’intérieur de ceux-ci, afin de veiller à ce qu’« aucun Canadien ne soit laissé pour compte ».

Description du programme

L’objectif à long terme de l’Initiative SCC/IC-IRSC en prévention primaire du cancer est de réduire le nombre de diagnostics de cancer en accélérant la mise en œuvre d’interventions novatrices visant à prévenir l’apparition de cellules cancéreuses et à mettre en pratique les connaissances et les données probantes dans le système de santé, les collectivités et les milieux de travail, ainsi que dans la vie quotidienne des Canadiens de toutes origines culturelles et ethniques, y compris les peuples autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), les immigrants et les réfugiés, et les populations toujours exclues. L’intention derrière cette Phase 1 : Subventions Action SCC/IRSC est d’inciter les Canadiens à passer à l’« action » pour éviter les facteurs de risque modifiables connus du cancer et encourager les communautés de chercheurs et d’utilisateurs finaux à passer à l’« action » pour exploiter les nouvelles idées, plateformes et technologies provenant de l’intérieur et de l’extérieur du domaine du cancer afin de tester des interventions audacieuses et novatrices qui pourraient prévenir le cancer.

La présente possibilité de financement n’a pas pour but de générer de nouvelles connaissances, sauf dans les domaines où une lacune a été constatée, mais plutôt d’utiliser les connaissances que nous possédons déjà et d’accélérer l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation d’interventions originales qui font appel à de nouvelles technologies, ressources, perspectives et compétences pour prévenir le cancer chez toutes les personnes vivant au Canada. Cela se fera par l’entremise d’un véritable engagement des utilisateurs des connaissances et des praticiens compétents appelés à mettre en œuvre les interventions, y compris des partenaires individuels et communautaires tels que les communautés et organisations des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des Autochtones vivant en milieu urbain, les communautés racialisées et les personnes qui ont une expérience concrète du cancer, et ce, pendant toute la durée du projet. Il sera important que les candidats démontrent clairement comment ils ont validé la nécessité ou la pertinence du projet auprès des communautés avec lesquelles ils prévoient de travailler.La Phase 1 donnera le coup d’envoi de cet effort en finançant des subventions de validation de principe, sur un an, afin de préparer le terrain pour une initiative plus vaste, la Phase 2, conçue pour mettre en œuvre des interventions prometteuses dans les milieux et les populations concernés partout au pays dans le but de parvenir à l’équité en matière de portée, d’accès et de durabilité.

L’objectif est de stimuler les collaborations multidisciplinaires et multisectorielles nécessaires pour tester la faisabilité d’interventions à petite échelle, en recourant à des concepts créatifs ayant un potentiel évolutif et/ou modifiable. La priorité est strictement accordée aux interventions en prévention primaire du cancer, c’est-à-dire qui visent à stopper le cancer avant qu’il ne se déclare. Les propositions relatives à la prévention secondaire/tertiaire ne seront pas prises en considération.

Fonds disponibles

Le financement sera accordé pour couvrir les coûts directs de la recherche, y compris les fournitures, les salaires, les coûts liés à la participation des communautés à la recherche, y compris les objets de cérémonie, tels que le tabac, le thé, la nourriture pour les fêtes et les cadeaux pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, et l’équipement associé au travail proposé. Les demandes d’équipement ne peuvent pas dépasser 10 % du budget prévu. Les coûts indirects ne sont pas admissibles.

Il sera demandé aux équipes subventionnées de présenter leur travail lors d’un événement de réseautage de fin de subvention organisé par le Centre de soutien et de prévention du cancer de la SCC, et ses partenaires, dans le but de faire connaître les résultats du projet et de promouvoir la mobilisation des connaissances.

Budget total
Environ $5M
Période d’un an
Jusqu’à $200K
Renouvelable
Non **
Matériel 
10% du budget 
Score de l'application
> 3.5
*D’autres dons pourraient accroître cette somme. ** Il sera possible d’obtenir, si nécessaire, une prolongation d’un an sans frais.

Renseignements additionnels

Aux fins de la présente possibilité de financement, les domaines d’intervention admissibles comprennent, sans s’y limiter, les suivants :

  • Mode de vie
    o Usage du tabac commercial et exposition à la fumée secondaire
    o Vapotage
    o Activité physique / sédentarité
    o Poids santé / obésité
    o Alimentation
    o Exposition au soleil et aux UV
    o Consommation d’alcool
    o Manque de sommeil / troubles du sommeil
    o Répercussions possibles de la COVID-19 sur les habitudes de vie, p. ex., consommation accrue d’alcool et de tabac, anxiété et stress chroniques, gain de poids
  • Environment
    o Pollution de l’air
    o Exposition au radon
    o Exposition à des substances chimiques
    o Exposition en milieu de travail
  • Domaine socioculturel
    o Déterminants sociaux et structurels de la santé
    o Interventions en matière de politique
    o Interventions structurelles
    o Interventions culturelles
  • Métabolisme
    o Microbiome
    o Prise d’hormones, p. ex., contraceptif oral et traitement hormonal substitutif
    o Stress
  • Génétique/épigénétique
    o Interaction entre l’alimentation et les gènes
    o Populations à haut risque génétique préalablement définies (à l’exclusion du dépistage génétique de mutation de novo)
  • Agents infectieux
    o Virus, p. ex., hépatite B et C; VPH, bêta-rétrovirus, virus Epstein-Barr, VIH
    o Bactéries, p. ex., H. pylori

Aux fins de la présente possibilité de financement, les interventions admissibles comprennent, sans s’y limiter, les suivantes :

  • Les interventions qui offrent des possibilités et un soutien aux personnes de tous horizons et de toutes cultures afin de créer des environnements sains qui favorisent les comportements bons pour la santé et qui sont faciles à mettre en œuvre et à maintenir compte tenu de l’influence du contexte et du vécu pertinents.
  • Les interventions politiques novatrices pouvant manifestement avoir une incidence sur une population large ou ciblée.
  • Les interventions sûres ou pertinentes sur le plan culturel visant à améliorer la santé et le bien-être de toutes les populations, y compris les Premières Nations, les Inuits, les Métis et les Autochtones vivant en milieu urbain, tout au long du cycle de vie.
  • Les interventions ciblant les mécanismes biologiques qui sous-tendent les liens entre les habitudes de vie et le cancer.
  • Les interventions qui intègrent des aspects de la santé virtuelle et numérique (c.-à-d., biocapteurs, moniteurs d’activité), en mettant l’accent sur la mise en œuvre de technologies émergentes.
  • Les interventions axées sur les populations déjà désignées comme étant à risque élevé.
  • Les interventions pour prévenir le cancer par l’entremise de l’immunomodulation, comme des vaccins pour des cibles connues ou nouvelles.
  • Les interventions et stratégies axées sur la chimioprévention.
  • Les interventions impliquant le microbiome ou le métabolome qui ont un lien étiologique avec développement du cancer.
  • Les interventions personnalisées utilisant des stratégies, telles que les biomarqueurs en circulation pour optimiser la prévention, p. ex., des marqueurs de substitution, ou des indicateurs d’affections prémalignes.
  • Les interventions chirurgicales, telles que l’ablation des trompes de Fallope pour prévenir le cancer de l’ovaire, la mastectomie prophylactique dans les populations qui présentent un risque génétique élevé.
  • Les interventions directement liées à la possibilité d’un impact à long terme de la COVID-19 sur l’un des domaines de recherche susmentionnés seraient également admissibles.
  • Aux fins de la présente possibilité de financement, les approches admissibles comprennent, sans s’y limiter, les suivantes :
    L’évaluation des interventions visant des facteurs de risque connus en contexte, qui concernent les milieux réels dans lesquels ils sont le plus susceptibles de se produire, par exemple les écoles, les quartiers, les communautés, les lieux de travail et les habitations.
  • Les projets axés sur des approches communautaires ancrées dans des groupes de population distincts, notamment les communautés, sociétés ou individus inuits, métis ou des Premières Nations, ainsi que dans leur sagesse, leurs cultures, leurs expériences ou leurs systèmes de connaissances, tels qu’ils s’expriment dans leurs formes dynamiques, passées et présentes.
  • Les approches qui prennent en considération la pertinence pour différentes populations et différents contextes, y compris les Premières Nations, les Inuits et les Métis, les milieux urbains/suburbains/ruraux/éloignés, le sexe, les contextes ethniques, raciaux et socio-économiques, et qui adaptent les stratégies aux groupes reconnus à haut risque ou aux populations mal desservies.
  • Le cas échéant, les approches qui élargissent les collaborations en matière de recherche au-delà du secteur de la santé pour recourir à des compétences moins souvent sollicitées, en faisant appel, par exemple, à des ingénieurs, à des architectes, à des informaticiens, à des spécialistes des sciences sociales et politiques, à des urbanistes et à des planificateurs des transports, à des municipalités, administrations, éducateurs et dirigeants communautaires locaux, à des aînés ou à des gardiens du savoir autochtones, ainsi qu’au grand public.
  • Les approches qui tirent parti de la recherche axée sur les découvertes, des technologies émergentes, des mégadonnées et des plateformes existantes (p. ex., le Projet de partenariat canadien Espoir pour demain (CanPath), l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ELCV) et d’autres cohortes et bases de données pertinentes.

L’intégration des perspectives liées au sexe, au genre et à la diversité dans la recherche proposée afin de promouvoir une science rigoureuse qui a le potentiel d’élargir notre compréhension des déterminants de la santé pour toutes les personnes. À ce titre, les candidats doivent indiquer comment ils tiendront compte du sexe (facteur biologique), du genre (facteur socioculturel) et de la diversité dans la conception de la recherche, les méthodes, l’analyse et l’interprétation, et la diffusion des résultats.

La SCC, l’IC-IRSC, l’ISA et leurs partenaires souscrivent à l’équité, à la diversité, à l’inclusion et aux droits des Autochtones, et s’efforcent de promouvoir l’excellence inclusive dans leurs programmes de financement. Nous invitons tous les candidats admissibles d’origines diverses à présenter une demande de subvention dans le cadre de nos possibilités de financement.

Un comité multidisciplinaire d’évaluation par les pairs sera constitué pour ce concours. Il sera composé de personnes recommandées par tous les partenaires de la présente possibilité de financement. Le comité d’évaluation par les pairs sera composé de scientifiques diversifiés (sexe, lieu géographique, phase de carrière, race) ayant une expertise liée aux demandes soumises, et de représentants des patients/survivants/aidants qui évalueront la pertinence des demandes par rapport au cancer et aux personnes touchées par celui-ci.

L’inscription obligatoire des résumés servira à évaluer leur pertinence au regard du concours et à déterminer les critères de composition du comité d’évaluation.

Les demandes retenues doivent se situer dans la fourchette de financement (>3,5). Les subventions seront accordées en fonction du classement.

L’inscription de résumé est obligatoire et comprendra les renseignements relatifs aux candidats (chercheurs principaux, cocandidats, auteurs supplémentaires, utilisateurs des connaissances, survivants/aidants), un résumé public, un bref résumé scientifique, des mots-clés, une description claire de la manière dont l’étude proposée, si elle est menée à bien, pourrait réduire l’incidence du cancer et être transposable à l’échelle de la population, et/ou adaptable aux contextes locaux pour assurer un accès, une portée et une durabilité accrus, ainsi que des suggestions d’évaluateurs et des informations sur le suivi de la recherche. Des directives précises concernant l’Inscription de résumé sont disponibles et doivent être consultées attentivement lors de la préparation de la demande.

Pour ce concours, il y a une limite d’une demande par chercheur principal désigné.

Les chercheurs en début et en milieu de carrière (occupant un poste universitaire depuis moins de cinq ans et 15 ans, respectivement) sont vivement encouragés à présenter leur candidature. En outre, nous encourageons fortement les chercheurs issus de disciplines non traditionnelles, en dehors du domaine du cancer, à soumettre une demande.

Pour les demandes concernant les Premières Nations, les Inuits, les Métis ou les communautés autochtones vivant en milieu urbain, le chercheur principal ou le cochercheur principal doit s’identifier comme étant autochtone ou fournir la preuve d’un lien important avec les communautés autochtones et adapté à leurs valeurs culturelles. La participation d’aînés ou de gardiens du savoir autochtones est encouragée.

Une évaluation de la pertinence des résumés inscrits sera effectuée par tous les partenaires participants afin de s’assurer qu’ils correspondent à la description du programme et à l’axe scientifique du concours. Les candidats seront invités à soumettre une demande intégrale lorsque leurs résumés seront jugés pertinents.

Après la date limite d’inscription de résumé, tout changement important apporté au projet proposé ou à l’équipe qui pose sa candidature doit être communiqué à la SCC (research@cancer.ca) dès qu’il est connu. Les changements qui modifient substantiellement les buts et objectifs généraux de la proposition soumise dans le cadre de l’inscription de résumé ne sont pas autorisés.

 

La proposition ne comprendra pas plus de cinq pages à simple interligne et deux pages de figures/tableaux/graphiques et légendes correspondantes.

La demande intégrale comprend les éléments suivants :

  1. Un résumé public de la recherche proposée qui démontre comment le projet mènera à des avancées considérables dans la prévention du cancer.
  2. Un résumé scientifique qui énonce clairement les objectifs de la proposition globale, y compris tout travail antérieur effectué par les membres de l’équipe dans le domaine, le(s) plan(s) d’expérience, les méthodes et les plans d’analyse.
  3. Une proposition détaillée décrivant le travail envisagé (y compris les objectifs, les travaux antérieurs, le plan d’expériences, les méthodes et l’analyse), et une indication du ou des membres de l’équipe de recherche qui seront responsables. Il doit être évident que les principes d’équité, de diversité et d’inclusion sont pris en compte dans la composition de l’équipe de recherche.
  4. Les considérations relatives au sexe et/ou au genre et/ou à la diversité.
  5. La pertinence de la proposition pour la prévention primaire du cancer, y compris l’incidence que les résultats auront sur des défis particuliers en matière de prévention primaire du cancer.
  6. Une description détaillée de tout produit qui devrait résulter de ce financement (le cas échéant).
  7. Une stratégie détaillée d’application et de mobilisation des connaissances décrivant l'extensibilité ou l'adaptabilité du projet et décrivant les prochaines étapes potentielles, qui pourraient inclure des collaborations et des partenariats avec d’autres établissements de recherche, réseaux et/ou secteurs, le cas échéant.
  8. Un budget détaillé et une justification des fournitures, des dépenses, du personnel et de l’équipement permettant de mener à bien la recherche proposée. Ce budget doit inclure le nombre de personnes nécessaires pour effectuer le travail et une description de leur expérience et/ou de leur niveau de scolarité.
  9. Pour les demandes concernant les communautés des Premières Nations, des Inuits, des Métis ou des Autochtones vivant en milieu urbain, des preuves claires que les communautés autochtones ont participé à l’élaboration de la demande et que la recherche sera menée par ces communautés, qu’elle y sera ancrée ou que ces dernières y prendront part.

Le comité d’évaluation préparera des critiques écrites individuelles. Les critères d’évaluation des candidatures comprendront, sans nécessairement s’y limiter, les éléments suivants 

  • Des interventions créatives, mais réalisables, susceptibles de changer la donne dans des contextes réels, qui auront un effet direct sur la prévention primaire du cancer et qui offrent une voie claire vers l'extensibilité ou l'adaptabilité et l'impact au niveau de la population.
  • La mesure à laquelle, si la validation de principe est concluante, l’intervention entraînera une « action » au-delà de la prochaine étape logique, dans un domaine d’étude visant à modifier le statu quo en matière de prévention primaire du cancer.
  • L’intégration dans les équipes de projet de chercheurs, d’utilisateurs des connaissances/d’utilisateurs finaux issus de domaines autres que le cancer.
  • Le contexte et le fondement scientifique de la recherche proposée.
  • Les qualifications et l’expérience des chercheurs qui dirigent le projet et y participent.
  • La pertinence des méthodes compte tenu de l’axe de la recherche.
  • La pertinence de la durée et du montant de l’aide demandée.
  • La prise en compte adéquate du sexe en tant que variable biologique et/ou du genre en tant que déterminant social de la santé et/ou de la diversité (conditions, expressions et expériences de différents groupes définis selon l’âge, l’éducation, l’orientation sexuelle, le statut/la responsabilité des parents, le statut d’immigrant, le statut autochtone, la religion, le handicap, la langue, la race, le lieu d’origine, l’ethnicité, la culture, le statut socio-économique et d’autres attributs), le cas échéant.
  • Pour les demandes concernant les communautés des Premières Nations, des Inuits, des Métis ou des Autochtones vivant en milieu urbain :

Nous rappelons aux candidats de consulter la page Admissibilité, exigences et obligations pour obtenir des précisions sur les rapports scientifiques et financiers, la reconnaissance du financement et les politiques de la Société canadienne du cancer. En outre, les demandes de recherche peuvent être liées, mais pas identiques, à d’autres projets actuellement financés. Il incombe au candidat d’informer immédiatement les partenaires de financement en cas de chevauchement important de nouvelles subventions au cours du processus de demande et d’évaluation du présent concours.

Description des partenaires

À la Société canadienne du cancer, notre vision est de viser les meilleurs résultats au monde dans le domaine du cancer en matière de prévention, de traitement et de soutien. Avec le concours de nos bénévoles et de nos donateurs, nous améliorons et sauvons des vies en adoptant une approche globale dans notre lutte contre plus de 100 types de cancers. La SCC finance des projets de recherche, fournit des services aux personnes touchées par le cancer, intervient sur des enjeux importants liés au cancer, informe les gens et leur donne les moyens de faire des choix sains. S’appuyant sur une tradition d’innovation continue et de responsabilisation, la SCC adapte sa mission pour favoriser la mise en pratique de la recherche sur le cancer avec le lancement du Centre de soutien et de prévention du cancer (CSPC). La vision pour le CSPC est qu’il serve de carrefour national de recherche et d’innovation sur la prévention du cancer et la survie et accélère le passage de la recherche à l’action en plus d’encourager un changement progressif du système en vue, ultimement, d’améliorer les résultats concernant la santé de tous les Canadiens. Nous entendons concrétiser cette vision en finançant la recherche sur la prévention et la survie, en soutenant les chercheurs dans le transfert des connaissances (TC) et la diffusion des données probantes, en fournissant une infrastructure pour mettre à l’essai des produits et des services de prévention et de soutien fondés sur des données probantes, ainsi qu’en appuyant la commercialisation de nouveaux produits et services qui peuvent être utilisés par le système de santé pour améliorer les résultats pour la santé des Canadiens.

IC-IRSC

Le mandat de l'Institut du cancer (IC) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) est d’appuyer la recherche visant à réduire l’incidence du cancer sur les personnes et les familles par des stratégies de prévention, du dépistage, du diagnostic, de traitements efficaces, de réseaux de soutien psychosocial et de soins palliatifs.

ISA-IRSC

L’Institut de la santé des Autochtones (ISA) favorise l’avancement d’un programme national de recherche en santé pour améliorer et promouvoir la santé des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada, par la recherche, l’application des connaissances et le renforcement des capacités. L’Institut poursuit l’excellence en recherche en respectant les priorités de recherche communautaire et les connaissances, valeurs et cultures autochtones.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Tracey Prentice (tracey.prentice@cihr-irsc.gc.ca).


Autres partenaires

Alberta Health est déterminé à réduire l’incidence de tous les cancers auxquels les Albertains sont confrontés. En 2023, on prévoit que plus de 23 000 Albertains recevront un diagnostic de cancer et que près de 7000 en mourront. En soutenant des projets de prévention primaire du cancer orientés directement vers la santé publique ou la mise en œuvre clinique, nous visons à réduire rapidement l’incidence du cancer et son taux de mortalité dans la province, ce qui aura un impact considérable sur l’amélioration de la santé de nombreux Albertains. Alberta Health accordera la priorité au financement des projets ayant le plus grand impact sur la population et les résultats pour la santé. Pour être admissible au financement d’Alberta Health, l’étude doit être basée dans la province et l’équipe du projet doit compter au moins un chercheur de l’Alberta.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Kate Murie (Kate.Murie@gov.ab.ca).

ActionCancer Manitoba est l’organisme de lutte contre le cancer de la province; il est responsable de l’établissement de priorités stratégiques et de la planification à long terme en ce qui a trait au cancer et aux affections du sang. Son but est de réduire et, si possible, d’éliminer le fardeau du cancer touchant les habitants du Manitoba par des programmes exemplaires de prévention, de diagnostic, de traitement, de réadaptation, de soins continus, de recherche et d’éducation. Pour être admissible au financement d’ActionCancer Manitoba, le projet doit avoir lieu au Manitoba et être mené en collaboration avec l’organisme. Les demandes issues du Manitoba devraient aussi correspondre aux objectifs et aux orientations stratégiques de l’organisme.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Kathleen Decker (kdecker@cancercare.mb.ca).

ActionCancer Manitoba est l’organisme de lutte contre le cancer de la province; il est responsable de l’établissement de priorités stratégiques et de la planification à long terme en ce qui a trait au cancer et aux affections du sang. Son but est de réduire et, si possible, d’éliminer le fardeau du cancer touchant les habitants du Manitoba par des programmes exemplaires de prévention, de diagnostic, de traitement, de réadaptation, de soins continus, de recherche et d’éducation. Pour être admissible au financement d’ActionCancer Manitoba, le projet doit avoir lieu au Manitoba et être mené en collaboration avec l’organisme. Les demandes issues du Manitoba devraient aussi correspondre aux objectifs et aux orientations stratégiques de l’organisme.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Kathleen Decker (kdecker@cancercare.mb.ca).

Fondée en 1945, la Société de recherche sur le cancer est un organisme national, sans but lucratif, dont la mission est de financer exclusivement la recherche sur tous les types de cancer, contribuant ainsi à l’avancement de la science afin de prévenir, détecter et traiter cette maladie. Dans le cadre de la présente possibilité de financement, la SRC est tout particulièrement intéressée par les projets dans les domaines suivants :

  • Les interventions visant à prévenir le cancer par l’immunomodulation, telles que des vaccins contre des cibles connues ou nouvelles.
  • La chimioprévention à l’aide du repositionnement de médicaments, tels que l’aspirine, la metformine, les antagonistes hormonaux (p. ex., le tamoxifène, le raloxifène) ou de nouveaux médicaments expérimentaux.
  • Les interventions personnalisées utilisant des stratégies, telles que les biomarqueurs en circulation pour optimiser la prévention, p. ex., des marqueurs de substitution, ou des indicateurs d’affections prémalignes.
  • Le cas échéant, élargir les collaborations en matière de recherche au-delà du secteur de la santé pour faire appel à des compétences moins traditionnelles et recourir, par exemple, à des ingénieurs, à des architectes, à des informaticiens, à des spécialistes des sciences sociales et politiques, à des urbanistes et à des planificateurs des transports, à des municipalités, administrations et éducateurs locaux, ainsi qu’au grand public.
  • Tirer parti de la recherche axée sur les découvertes, des technologies émergentes, des mégadonnées et des plateformes existantes (p. ex., le Projet de partenariat canadien Espoir pour demain (CanPath), l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ELCV) et d’autres cohortes et bases de données pertinentes.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Dajan O'Donnell (dodonnell@src-crs.ca).

a Société de leucémie et lymphome du Canada est un organisme de santé bénévole qui se consacre aux cancers du sang. Depuis les années 1950, la SLLC a versé des millions de dollars pour la recherche de nouvelles thérapies qui aujourd’hui sauvent des milliers de vies. Nous sommes également extrêmement fiers de pouvoir chaque année consacrer des millions de dollars pour aider les Canadiens atteints de cancers du sang à faire face aux défis de la maladie, de son traitement et de la survie à long terme. Organisation ayant pour mission de trouver un remède contre la leucémie, le lymphome, la maladie de Hodgkin et le myélome, tout en améliorant la qualité de vie des patients et de leur famille, notre stratégie pour atteindre cet objectif repose sur trois secteurs d’intervention : la recherche, le soutien communautaire et la défense des intérêts.

Par ce partenariat, la Société de leucémie et lymphome du Canada vise à réaliser des percées dans la prévention des cancers du sang. La SLLC est intéressée par les études qui portent sur les sujets suivants :

  • Cerner les facteurs qui réduisent le risque de cancer du sang ou renforcent la protection : médicaments, vaccins ou interventions axées sur le mode de vie.
  • Développer de nouvelles approches pour supprimer/désactiver les facteurs tumoraux qui déclenchent la maladie ou prédisposent à son apparition.
  • Élaborer des stratégies qui ouvriront la voie à de futures innovations dans la recherche sur la prévention du cancer du sang.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Paul O’Connell (paul.oconnell@lls.org).

estimations de l’Organisation mondiale de la santé. La mortalité due au cancer du sein est à son niveau le plus bas depuis 30 ans, principalement en raison de l’amélioration des traitements et de la détection précoce. Par contre, l’incidence du cancer du sein est restée stable au cours de la même période. L’objectif principal de la FCSQ en tant que partenaire de cette initiative est de propulser la recherche sur la prévention du cancer du sein par le biais de l’innovation. La FCSQ encourage les chercheurs 1) à explorer des approches multidisciplinaires ou des domaines d’expertise multiples afin d’apporter des solutions rapides telles que la participation d’organisations communautaires; 2) à recourir à de nouvelles technologies pour concevoir des outils décisionnels; 3) et à développer ou à optimiser les infrastructures, les ressources et les outils éducatifs qui favoriseront de futures innovations dans la recherche sur la prévention du cancer du sein. La FCSQ encourage également les chercheurs à se pencher sur la prévention primaire des formes les plus mortelles de cancers du sein. Pour être admissible au financement de la FCSQ, le projet doit inclure au moins un chercheur-collaborateur provenant d’établissements québécois.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Cedric Baudinet (subvention.grant@rubanrose.org).

La Saskatchewan Health Research Foundation (SHRF) est l’organisme provincial chargé de financer, de faciliter et de promouvoir des projets de recherche en santé novateurs et concertés en Saskatchewan, au Canada. La SHRF joue un rôle de catalyseur, de moteur et de chef de file afin de développer et d’élargir les connaissances de la province en matière de recherche, d’accroître la participation des parties prenantes, de créer des partenariats nouveaux et diversifiés et de mesurer l’impact de la recherche en santé.

Toute candidature provenant de la Saskatchewan doit être en phase avec les besoins et en collaboration avec la Saskatchewan Cancer Agency (SCA). La priorité sera accordée aux recherches prévoyant une participation appropriée des communautés autochtones et portant sur les domaines d’intérêt suivants :

  • Des interventions novatrices de désaccoutumance au tabac qui cadrent avec le dépistage du cancer du poumon.
  • Des interventions novatrices en matière de protection contre les UV, conformes à la coalition Sun Smart.
  • Des idées nouvelles et novatrices en matière de prévention primaire du cancer, conformes au présent appel de projets de recherche et aux priorités de la SCA.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Cara Spence (cspence@shrf.ca)

Pour faire une demande

Consultez les critères d’admissibilité et les exigences de la SCC
Passez en revue les exigences de la SCC s’appliquant aux chercheurs principaux, à leurs équipes et aux établissements hôtes.
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Dernière modification le: 20 mai 2021