À quel moment devrais-je passer des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus?

Une femme

Notre recommandation

Si vous avez déjà été active sexuellement, vous devriez commencer à passer régulièrement le test Pap dès l’âge de 21 ans. Vous aurez à passer de nouveau le test à intervalles d’un à trois ans, en fonction des résultats du test précédent.

Même si vous cessez d'avoir des relations sexuelles, il est important de continuer à passer un test Pap régulièrement. Si vous avez subi une hystérectomie, demandez à votre médecin si vous devez quand même passer le test.

Les femmes qui courent un risque élevé de cancer du col de l’utérus pourraient devoir passer des tests plus souvent et à un plus jeune âge que les femmes dont le risque se situe dans la moyenne.

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Comment savoir si j’ai un risque élevé de cancer du col de l’utérus?

Toutes les femmes devraient suivre les lignes directrices de dépistage du cancer du col de l’utérus et discuter avec leur médecin du moment approprié pour passer des tests de dépistage.

Certaines femmes risquent plus que la moyenne d’être un jour atteintes d’un cancer du col de l’utérus. Vous pouvez être plus à risque que la moyenne si :

  • votre système immunitaire est affaibli;
  • vous avez été exposée au diéthylstilbestrol (DES) avant votre naissance;
  • vous avez une infection au virus du papillome humain (VPH) qui persiste et dont le type est à haut risque;
  • vous avez des verrues génitales de longue date ou difficiles à traiter;
  • vous êtes atteinte d’un cancer lié au VPH, comme le cancer de l’anus ou de la vulve.
Une patiente en train de regarder des résultats d’analyse avec son médecin

Discutez avec votre médecin de votre risque. S’il est plus élevé que la moyenne, vous pourriez avoir besoin d’un plan personnalisé de dépistage comprenant entre autres :

  • des tests Pap plus fréquents;
  • un test du VPH.
Une patiente en train de regarder des résultats d’analyse avec son médecin

Connaissez-vous le principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus?

Le plus important facteur de risque pouvant entraîner le développement d’un cancer du col de l’utérus est l’infection par le virus du papillome humain (VPH). Le VPH se propage principalement par contact sexuel, ce qui inclut les relations sexuelles, le contact génital peau sur peau et les relations buccogénitales.

Le virus peut ne se manifester que plusieurs années après l’exposition. L’utilisation d’un préservatif pendant les relations sexuelles aide à réduire le risque de contracter le virus, mais le condom ne protège que la région qu’il couvre. L’infection peut se transmettre à toute autre région non protégée.

Le fait d’avoir reçu le vaccin anti-VPH n’élimine pas la nécessité de passer régulièrement un test Pap. Le vaccin ne protège pas contre tous les types de VPH.