La Société canadienne du cancer reconnaît qu’une maladie potentiellement mortelle, surtout en raison de la douleur et de la souffrance qui en découlent, peut causer de profondes inquiétudes et d’énormes difficultés aux personnes qui y sont confrontées. La Société promeut et appuie la nécessité de développer et d’offrir des soins palliatifs de manière précoce, active, compétente et compatissante. Ceci comprend une prise en charge de la douleur par des spécialistes, un soutien psychosocial, affectif et spirituel par un personnel qualifié et des conditions de vie assurant le confort et permettant un niveau de soins approprié, que ce soit à la maison, dans un hôpital ou dans tout autre milieu choisi par les patients. La Société croit que tous les Canadiens devraient pouvoir choisir les soins qui leur conviennent le mieux tout au long de leur expérience de cancer.
La Société reconnaît aussi que l’aide à mourir est un sujet controversé qui suscite des opinions tranchées et de vives émotions chez les Canadiens.
À la suite des récents changements apportés au Code criminel, les Canadiens peuvent demander l’aide médicale à mourir. Vous devez remplir certaines conditions pour être admissible à cette aide, et seules quelques personnes, comme les médecins, sont autorisées à fournir ou à aider à fournir l’aide médicale à mourir à quelqu’un qui souhaite cesser de vivre. La personne qui en aide une autre à mourir doit respecter les règles prévues dans les lois fédérales, provinciales et territoriales.
En tant qu’organisme national, nous continuons de surveiller de près le débat sur l’aide médicale à mourir. La Société continue de déployer des efforts pour que les patients atteints d’un cancer en phase terminale vivent leurs derniers moments dans la dignité, sans douleur et dans le milieu de leur choix.