Portrait

« Je suis bien plus que le cancer.  »  – L'histoire de Bonnie

En 2008, une semaine avant son mariage, le fiancé de Bonnie, Ben, a appris qu’il avait le cancer. Du jour au lendemain, Bonnie s’est retrouvée dans le rôle de proche aidante. À chaque étape de la maladie, Ben a pu compter sur son soutien.

Une fois cette épreuve surmontée, la vie a repris son cours normal. Ben et Bonnie sont devenus parents. Bonnie a fondé sa propre entreprise. Les années ont ainsi passé, jusqu’à ce que Bonnie reçoive à son tour un diagnostic de cancer.

Bonnie raconte comment elle a trouvé espoir et force alors que sa famille faisait face au cancer pour une deuxième fois, et comment la Société canadienne du cancer l’a épaulée pendant son combat.

L’histoire de Bonnie

Devenir un proche aidant

Prendre soin d’une personne atteinte de cancer est une tâche colossale qui implique plusieurs nouvelles responsabilités et qui peut aussi être éprouvante par moments. C’est pourquoi les personnes atteintes et leurs proches peuvent compter sur l’aide de la Société canadienne du cancer. Notre organisme offre un réseau d’aide, soit des services et des programmes empreints de compassion, dont des maisons d’hébergement où peuvent séjourner les personnes qui doivent se déplacer à l’extérieur de leur communauté pour recevoir des soins.

Bonnie et Ben
Bonnie et Ben

« Ben devait suivre un traitement tous les jours à deux heures de route de la maison, explique Bonnie. Heureusement, nous avons appris qu’il pouvait séjourner dans une maison d'hébergement de la Société canadienne du cancer pendant cette période. Il s’agit d’un endroit très accueillant pour quiconque est touché par le cancer. En tant que proche aidante, ce programme de soutien m’a été salutaire et a allégé mon quotidien. »

Ayant été témoin des soins prodigués à Ben et du dénouement heureux de la maladie de ce dernier, c’est emplie d’espoir et d’inspiration que Bonnie a, quelques années plus tard, dû faire face au cancer.

« Lorsque j’ai reçu mon diagnostic, je n’ai étonnamment pas eu si peur que cela, raconte-t-elle. Je me suis souvenue du soutien que Ben avait reçu à la maison d’hébergement et j’ai donc ressenti une grande tranquillité d’esprit à l’annonce de ma maladie. »

Faire face au cancer du sein

À 49 ans, Bonnie a découvert une bosse sur un sein. Après avoir consulté son médecin, le diagnostic est tombé : elle avait un cancer du sein de stade 2 et elle devait subir une chirurgie mammaire conservatrice (parfois appelée tumorectomie) suivie de plusieurs semaines de radiothérapie.

Tout comme Ben, Bonnie devait recevoir un traitement quotidien à deux heures de route de chez elle. Elle s’est donc tournée vers l’une de nos maisons d’hébergement à proximité du centre de traitement pour avoir un endroit sécuritaire et paisible où séjourner.

Plus qu’un deuxième chez-soi, nos maisons d’hébergement apportent du réconfort pendant les moments difficiles. Elles offrent notamment des repas maison et des activités comme le yoga et des soirées cinéma, mais surtout, elles favorisent la création de liens avec d’autres personnes qui traversent une épreuve semblable.

« Ce qu’il y a de mieux avec les maisons d’hébergement, c’est le soutien des autres. Là-bas, j’ai rencontré des gens que je n’oublierai jamais », souligne Bonnie.

Bonnie
Bonnie

Profiter pleinement de la vie

Bonnie a terminé son traitement en juillet 2019. Aujourd’hui, aux côtés de Ben, elle profite pleinement de la vie – loin du cancer.

Bonnie sait à quel point un diagnostic de cancer peut tout changer, car cette épreuve a touché sa famille deux fois plutôt qu’une. Or, elle croit, tout comme nous, que le cancer n’a pas à définir qui nous sommes.

« Une fois le diagnostic reçu, il prend rapidement une très grande place dans notre vie, mais la maladie n’est pas ce qui nous définit. Je suis bien plus que le cancer. Je suis une épouse, une mère, une propriétaire d’entreprise. Je suis une amie. Je suis une membre de la communauté. »


Chaque jour, la Société canadienne du cancer offre un soutien à des personnes comme Bonnie. Un diagnostic de cancer peut certes tout changer, mais il n’a pas à définir pour autant qui nous sommes, car la vie est plus grande que la maladie. Ce qui compte, ce sont les gens qui nous entourent et qui sont chers à notre cœur. Les choses qui nous passionnent. La vie est plus grande que le cancer.

Ce printemps, affichez votre soutien dans le cadre de notre campagne de la jonquille et faites front commun derrière le symbole puissant de cette fleur, car quand les jonquilles fleurissent, l’espoir s’épanouit. En épousant notre cause, vous appuyez non seulement des programmes qui changent des vies et des projets de recherche novateurs, mais vous montrez que la vie est plus grande que le cancer.