Portrait

Comment le dépistage du cancer colorectal pourrait être la différence qui sauve des vies 

Au printemps de 2014, Jeff était incapable de dormir depuis plusieurs mois. Épuisé, l’auteur-compositeur-interprète de Toronto savait qu’il avait un problème et a consulté son médecin. Comme Jeff était dans la cinquantaine, son médecin lui a demandé d’effectuer un test de sang occulte dans les selles.

Après un résultat positif, une coloscopie a révélé des nouvelles troublantes : Jeff avait un cancer du côlon de stade 2.

« Quand j’ai su que j’avais un cancer du côlon, je me suis aussitôt mis à penser au pire. Quand on apprend une nouvelle aussi terrible qu’un diagnostic de cancer, on commence vraiment à donner la priorité à ce qui est important », dit Jeff, qui a des antécédents familiaux de cancer.

Jeff s’est tourné vers le site Web de la Société canadienne du cancer pour obtenir de l’information. Après avoir mieux compris son diagnostic, Jeff a fait face avec plus de confiance à l’intervention chirurgicale visant à retirer la tumeur de son côlon.

Jeff joue de la guitare acoustique et écrit des chansons depuis qu’il est adolescent. Pendant sa convalescence, il s’est lancé dans l’écriture de matériel pour un projet musical qu’il avait toute sa vie rêvé de produire. Maintenant guéri du cancer, Jeff est un ardent défenseur du dépistage et souhaite passer le mot sur l’importance de celui-ci.

Jeff tenant une guitare acoustique
Jeff

« J’encourage chaque personne à prendre sa propre santé en main et à parler du dépistage à son médecin, dit Jeff. N’attendez pas comme moi d’avoir des symptômes. J’ai été chanceux que mon cancer soit détecté tôt et qu’il ne se soit pas étendu hors du côlon. Si mon médecin n’avait pas recommandé le test de sang occulte dans les selles, qui sait où je serais aujourd’hui. Je ne tiendrai jamais plus ma santé pour acquise. »

 

Le cancer colorectal est la deuxième cause de mortalité par cancer au Canada. Malgré l’existence de programmes de dépistage dans la plupart des régions du pays, environ un cancer colorectal sur deux est diagnostiqué une fois qu’il s’est répandu.

 

La Société canadienne du cancer encourage fortement les gens à discuter avec leur professionnel de la santé des options de dépistage du cancer qui leur conviennent. En général, pour les Canadiens de 50 à 74 ans non exposés à un risque élevé de cancer colorectal, nous recommandons un dépistage tous les deux ans par un test de sang occulte dans les selles, à la maison. Lorsque le cancer colorectal est diagnostiqué au stade 4, le taux de survie est de moins de 15 %, mais grimpe à 90 % lorsque ce cancer est détecté au stade 1.

 

Un test de selles, aussi étrange qu’il puisse paraître, est simple, se fait dans le confort de son propre foyer et pourrait être la différence qui sauve des vies. Le dépistage du cancer colorectal permet non seulement d’intercepter des cancers plus tôt, mais aussi de détecter des masses précancéreuses et de les traiter afin qu’elles ne deviennent cancéreuses. Le dépistage peut donc à la fois prévenir le cancer colorectal et éviter des décès dus à la maladie.