une seule jonquille sur un champ obscurci
Nouvelle

Mois de la sensibilisation au cancer du poumon : des perspectives encourageantes au Canada

Une femme médecin assise à son bureau regardant le radiogramme d’un thorax sur son ordinateur.

Selon un nouveau rapport produit par la Société canadienne du cancer (SCC) en collaboration avec Statistique Canada et l’Agence de la santé publique du Canada, les chances de réussite du traitement et le taux de survie des personnes atteintes d'un cancer du poumon sont beaucoup plus grands lorsque la maladie est détectée tôt.

La détection précoce du cancer du poumon est essentielle pour améliorer les taux de survie et de mortalité. La moitié des cas de cancer du poumon sont diagnostiqués au stade 4 – stade auquel la survie à trois ans est d’à peine 5 %. En revanche, la survie nette à trois ans passe à 71 % lorsque la maladie est diagnostiquée au stade 1. Selon les prévisions, le cancer du poumon continuera d’être le cancer le plus courant et la principale cause de décès par cancer au Canada en 2020, soit un cancer sur quatre. Cette année seulement, on estime à 30 000 le nombre de Canadiens qui recevront un diagnostic de la maladie et à 21 000 le nombre de décès qui en découleront.

Environ 86 % des cas de cancer du poumon sont attribuables à des facteurs de risque modifiables, ce qui en fait l’un des cancers les plus évitables au Canada. L’amélioration des initiatives de prévention joue donc un rôle déterminant dans la réduction de l’incidence du cancer du poumon au pays.

L’effet des politiques de sensibilisation au tabagisme et de lutte contre le tabagisme sur le cancer du poumon au Canada est indéniable. Si le pays atteint son objectif de réduire la prévalence du tabagisme à moins de 5 % d’ici 2035, 50 225 cas de cancer du poumon pourraient être évités d’ici 2042. La SCC continuera à prôner la mise en place de mesures de lutte contre le tabagisme contribuant à réduire l’incidence du cancer du poumon au Canada, ainsi qu’à offrir un soutien aux personnes qui veulent arrêter de fumer.

La mise en œuvre de programmes de dépistage organisé est indispensable à la détection précoce du cancer du poumon et pourrait se traduire par un moins grand nombre de décès et de diagnostics à un stade avancé. Le dépistage organisé du cancer du poumon au Canada au cours des 20 prochaines années constitue une stratégie rentable qui pourrait mener à une baisse de 7000 à 17 000 diagnostics de stade 4 et de 5000 à 11 000 décès. C’est pourquoi la SCC appuie les mesures gouvernementales visant à mettre en place des programmes de dépistage du cancer du poumon dans les populations à risque à l’échelle du pays, comme le programme récemment lancé en Colombie-Britannique.

Qu’ils soient réels ou perçus, les préjugés liés au cancer du poumon peuvent aussi constituer un obstacle à la qualité des soins et du soutien. La SCC s’emploie à faire tomber ces préjugés, ce qui pourrait être déterminant pour améliorer les soins cliniques et la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie.

Pour connaître les statistiques sur l’incidence, la mortalité, la survie et la prévalence du cancer du poumon, veuillez consulter le rapport intégral. Pour en savoir plus sur le cancer du poumon, visitez cancer.ca/poumons.